Lorsqu'un patient est victime d'un accident médical fautif, non fautif (aléa thérapeutique), d'une infection nosocomiale ou d'une affection iatrogène, il peut être indemnisé par l'assureur du professionnel de santé, de l'établissement de soins ou par l'ONIAM (l'office national d'indemnisation des accidents médicaux).
La loi du 4 mars 2002 ne définit pas la faute médicale.
Elle donne cependant quelques précisions sur l’obligation des acteurs de santé :
L'indemnisation d'un accident médical suppose la réunion de 3 conditions :
Un fait générateur à l’origine du dommage,
Un dommage subi par la victime et susceptible de réparation,
Un lien entre le fait générateur et le dommage.
La prescription est de 10 ans à compter de la consolidation médico-légale.